[VENDÉE GLOBE] 45 000 kilomètres devant l’étrave de l’IMOCA MACSF

10/11/2024

Après quatre ans d’attente, Isabelle Joschke s’est enfin élancée à bord de son IMOCA MACSF pour son second Vendée Globe. Le coup de canon libératoire a résonné à 13h02 au large des Sables d’Olonne en ce dimanche 10 novembre 2024, dans un vent plus que timide, obligeant l’ensemble des concurrents à évoluer à une vitesse proche de zéro nœud.

Après trois longues semaines à terre, entre les Sables et Lorient, entre les différentes rencontres et sa bulle d’oxygénation, Isabelle Joschke a enfin quitté le ponton pour prendre le large. Si l’émotion était le maître-mot en cette matinée de grand départ, l’envie de pointer son étrave vers le large était indéniable.

 

À 13h02, les 40 concurrents engagés dans cette édition 2024 du Vendée Globe se sont élancés, cap à l’ouest, pour contourner la terre ibérique et ensuite gagner dans le sud pour aller chercher les alizés. Un départ tout en douceur dans un vent d’une rare légèreté qui enlève une grosse partie du stress.

« Les conditions météo sont plutôt bonnes, ce qui me retire le stress d’un départ dans des conditions fortes. On s’en sort bien avec ce petit temps. Le vent va monter doucement et devrait être assez fort au passage du cap Finisterre. Derrière je ne sais pas trop ce qui va se passer, la stabilité des fichiers au-delà d’une semaine commence à se dégrader mais ça se présente bien pour la sortie du golfe », confiait Isabelle juste avant son départ.

 

Une sacrée dose d’adrénaline

Mais avant ce départ salvateur, il a fallu prendre ce bain de foule immense, capter cette énergie délivrée par 350 000 spectateurs massés le long du port et du parcours de ce chenal si mythique. Une dose d’adrénaline unique pour Isabelle qui a profité de chaque instant.

« Il y a beaucoup de joie. Je suis très excitée de prendre ce départ. Je suis très impressionnée par cet accueil chaleureux et toutes ces personnes qui n’étaient pas là il y a quatre ans (pour cause de Covid, ndlr). Ce moment est unique car, dans quelques heures, je serai toute seule en mer, mais aussi car c’est la dernière fois que je vais vivre ça dans ma vie ». Ces derniers mots d’Isabelle avant de prendre le départ résonne fort et elle s’est dirigée très émue vers la sortie du chenal.

 

Une première partie à risque

Si les tempêtes pré-hivernales épargnent le golfe de Gascogne en cette période de grand départ du Vendée Globe, la navigation dans cette cuvette, coincée entre les côtes françaises et espagnoles, demeure toujours un exercice qui nécessite une attention de chaque instant. Entre le trafic maritime, les nombreux bateaux de pêche, les mammifères marins et surtout 40 skippers en course, cette première partie réclame une attention de tous les instants.

« Il va me falloir être très vigilante sur cette première partie, faire attention aux croisements car il va y avoir beaucoup de trafic. Cependant les conditions sont rêvées pour un départ de Vendée Globe. »

 

Avec ces 380 milles de navigation à travers ce golfe, Isabelle Joschke va pouvoir rentrer dans sa course de la meilleure des façons et vite s’amariner à cette circumnavigation. Devant elle : 45 000 kilomètres à parcourir avant de retrouver Les Sables d’Olonne.

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