[VENDÉE GLOBE] Maîtriser le temps pour mieux se concentrer

22 OCTOBRE 2024, 21/10/2024

L’IMOCA MACSF est amarré à Port Olona depuis le 18 octobre dernier, prêt à prendre le départ du Vendée Globe le 10 novembre. Les Sables d’Olonne sont devenus, pour 3 semaines, le camp de base du Team MACSF, avant qu’Isabelle Joschke s’élance pour son second Vendée Globe. La navigatrice alterne rendez-vous officiels et moments pour elle, afin de rester dans sa bulle de concentration, si précieuse avant le grand départ. Quant à l’IMOCA MACSF, il est bichonné quotidiennement par l’équipe technique.

Partir l’esprit léger

En arrivant aux Sables d’Olonne, après un convoyage express depuis Lorient, son port d’attache, Isabelle Joschke sur MACSF retrouve ce sentiment si particulier, celui de la remontée du chenal.

« Il est certain qu’en arrivant aux Sables l’ambiance est unique. Je peux enfin me dire que l’histoire est en route. Mon état d’esprit, cette année, est vraiment différent d’il y a quatre ans. En 2020, j’avais beaucoup plus d’appréhensions, je ne savais pas où j’allais, je voulais profiter de chaque moment passé à terre avant le départ. Maintenant, je pars avec plus de légèreté, je sais désormais où je mets les pieds. J’ai vraiment très envie de partir ».

 

Trois semaines d’une incroyable densité

Le Vendée Globe est une course unique dans toutes ses dimensions, y compris la période avant le départ : jamais un pré-départ ne dure aussi longtemps ! Ce mois d’immobilisation, à quai pour les bateaux et les marins, demeure un exercice qu’il faut impérativement maîtriser afin de ne pas se disperser.

Si le bateau MACSF restera sagement à quai durant les trois semaines de village, suscitant passion, admiration et envie d’aventures de la part des spectateurs qui vont découvrir les IMOCA sur les pontons, l’emploi du temps d’Isabelle Joschke se partage entre les derniers préparatifs d’avant-départ, les mises au point techniques et les moments de concentration.

 

Partager le temps de l’avant-course

Un premier temps sera consacré aux rendez-vous de l’organisation avec des réunions et briefings, des séances de dédicaces, des sollicitations médiatiques, et différentes rencontres avec les sociétaires invités quotidiens de la MACSF. 
Il y aura également pour Isabelle et l’équipe technique un temps de travail aux Sables d’Olonne afin de peaufiner MACSF pour le jour J.

Durant ces deux premières semaines, Isabelle travaillera aussi sur le parcours, la mise à jour de ses logiciels de navigation, la finalisation des préparatifs du matériel embarqué. Un programme bien chargé qui sollicite énormément l’esprit.

« Ce temps consacré à l’avant-course est très énergivore. Il est indispensable et obligatoire afin de répondre aux différentes demandes de toute part. J’ai cependant besoin de m’isoler régulièrement afin de me concentrer et de rester dans ma bulle. Par exemple, je reçois tous les jours une séance de fasciathérapie, indispensable pour retrouver mon énergie et me permettre de rester bien ancrée dans mon corps. Je fais aussi de la méditation à bord de mon bateau. Je vais également passer un peu de temps chez moi à Lorient pour me mettre en retrait de toutes cette agitation », confie Isabelle.

 

Retrouver son havre de paix

Ce temps chez elle va lui permettre de se recentrer sur son objectif. Partir pour un tour du monde en course, en solitaire, sans escale et sans assistance est une véritable aventure. Cette course, qui devrait durer autour de 80 jours demande une préparation sans faille, une grande abnégation, une confiance de chaque instant dans son matériel et dans ses capacités à gérer cet effort hors du commun.

Les bateaux sont devenus de plus en plus exigeants, repoussant les limites du supportable. Pour y faire face, Isabelle aborde sa préparation avec une approche globale, qui associe nutrition, entraînement physique et diverses approches mentales. Elle a appris, du fait de son petit gabarit, à calibrer ses efforts, les rendre les plus performants possibles pour optimiser ses gestes. Elle sait aussi maîtriser sa récupération pour la rendre rapide et efficace.

 

Prête à larguer les amarres

Forte de cette expérience, la skipper de MACSF n’a maintenant qu’une chose en tête : larguer les amarres et débuter son nouveau tour du monde.

« Pour ce Vendée Globe 2024, j’espère placer le curseur au bon endroit pour me faire plaisir, lâcher prise et réaliser en même temps une très belle course » conclut-elle.

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